Nos quartiers sont très sales : où sont les bourgmestres et les chefs de quartiers ? 

Quand vous circulez dans plusieurs quartiers de Mbujimayi, le constat est le même : les rues sont pleines d’immondices. Il n’y a pas une politique de gestion de déchets et d’ordures ménagères. Les gens viennent simplement les jeter dans la rue. Et Mbujimayi n’est pas la seule ville qui connait ce problème en RDC.

La vérité est que nos bourgmestres et nos chefs de quartiers ne jouent pas leur rôle. Ces rues parsemées de montagnes d’immondices sont des rues par lesquelles ils passent nuit et jour. Ils voient ces saletés, mais ferment les yeux. Ils sont incapables de sensibiliser régulièrement leurs administrés à cesser de jeter des ordures dans les lieux publics. De tels responsables de la territoriale devraient simplement être limogés.  

Immondices dans une rue de Mbujimaui. Photo IK.

La mairie a aussi sa part de responsabilité. Il lui appartient de mettre en place un service fiable de ramassage de déchets. Dans ce domaine, des expériences tentées plusieurs fois dans le passé à Mbujimayi ont toutes échoué faute de suivi et de volonté politique. Le service d’hygiène de la mairie ressemble à tout sauf à un service d’hygiène. Ses agents qui passent dans les parcelles pour vérifier la propreté, se font corrompre avec 1000 ou 2000 francs congolais pour ne pas dénoncer. 

Beaucoup de parcelles ne disposent pas de poubelles ni de caisse à ordures. La mentalité est de tout jeter dans la rue. Ces montagnes d’immondices en lieux publics sont sources de maladies lorsque les mouches qu’elles engendrent se posent sur les aliments vendus en plein air.

Immondices dans une rue de Mbujimayi.

La mairie devrait surtout penser à trouver des investisseurs du secteur environnemental de gestion de déchets. Sous d’autres cieux, les déchets sont recyclés et transformés en engrais ou en produits utiles à la population. C’est un secteur qui génère de l’argent et des emplois 

Par dessus tout, la population doit changer de mentalités. Elle doit cesser de jeter les ordures dans la rue et les places publiques. Si on veut que les choses changent, il faut que l’Etat prenne l’habitude de sanctionner sévèrement les coupables. 

La rédaction

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