Incendie de Bakwadianga : les économies des milliers de commerçants réduites à néant

Mbujimayi s’est réveillé ce dimanche 29 janvier dans une grande désolation. Bakwadianga, le principal marché de la ville, a pris feu la nuit. Étales, boutiques et entrepôts (avec toutes les marchandises) ont été entièrement consumés. La « majeure partie du marché » a été touchée par l’incendie. Le feu a tout ravagé.

Les marchandes et marchands de Bakwadianga sont inconsolables ce dimanche 29 janvier 2023. Ils ne savent à quel saint se vouer. Certains ont piqué des crises en apprenant la mauvaise nouvelle. Arrivés sur place, ils n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Ils ont tout perdu en une nuit d’incendie dans ce marché. Des économies des milliers de personnes ainsi réduites à néant par manque de prévoyance. Jusque-là, l’origine de l’incendie n’est pas connu.

Dans ce drame, la défaillance de l’État n’est pas à démontrer. Bakwadianga est une véritable cacophonie en termes de promiscuité. Ce qui en cas d’un incendie ne peut qu’amplifier les dégâts. Et c’est ce qui est arrivé ce dimanche. Les conditions sécuritaires des biens et des personnes laissent beaucoup à désirer dans ce marché où les services de l’État ne se soucient que de la perception des impôts et taxes.

Les commerces de paisibles contribuables congolais ont brûlé et se sont carbonisés en une seule nuit sans que les services de l’Etat ne stoppent la tragédie. Le gouvernement provincial ne dispose pas de camion anti-incendie, le marché non plus, alors qu’il abrite de grosses quantités de marchandises dont la valeur est estimée en millions de dollars américains. De quoi se demander à quoi servent les taxes et les impôts que les commerçants paient obligatoirement tpoutes ces années au marché Bakwadianga. Selon les témoignages, eul le camion citerne privé du ministre de la Recherche scientifique José Mpanda a pu venir au secours pour sauver ce qui pouvait l’être.

Ce qui énerve c’est que ce genre drames se produit régulièrement à Mbujimayi, mais aucune précaution n’est jamais prise pour l’avenir. Comme si l’État ignore que gouverner c’est prévoir.

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