Entrepreneuriat : le projet Transforme officiellement lancé au Kasaï-Oriental

C’est désormais chose faite. Le projet d’autonomisation des femmes entrepreneures, de renforcement des PME pour la transformation économique et l’emploi, en sigle « Transforme »  a été lancé à Mbujimayi. Le ministre d’État en charge de l’entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises, Eustache Muhanzi, a présidé personnellement la cérémonie officielle de lancement.

L’activité a eu lieu à l’hôtel Métropole en présence de nombreuses personnalités locales et celles venues de Kinshasa. Parmi elles, le gouverneur de province Patrick Mathias Kabeya Matshi Abidi, mais aussi les entrepreneurs et les missionnaires de la Banque mondiale.

Pour le ministre Eustache Muhanzi, la mission principale de son ministère est de mettre en place les meilleures conditions possibles destinées à favoriser la performance des activités des micro, mini, petites et moyennes entreprises dans tous les domaines de l’économie. 300 millions de dollars américains sont disponibles dans le cadre du projet Transforme.

Eustache Muhanzi a relevé deux points importants à savoir :

1. L’entrepreneuriat des femmes est le socle de l’activité économique en RDC. Et la femme est présente dans le petit commerce de façon quasi permanente tout étant exposée à des risques qui provoquent une instabilité de son activité et menacent son épanouissement ;

2. L’entrepreneuriat des jeunes (filles et garçons) est un chantier majeur étant donné que la population de la RDC est essentiellement composée de jeunes (79 % de moins de 35 ans).

Le ministre Eustache a dit s’inscrire dans la vision du chef de l’État qui consiste à susciter l’envie d’entreprendre de nouvelles affaires chez les jeunes garçons et filles. Un programme d’enseignement adapté à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes dénommé « Programme de développement et d’innovation des jeunes en entrepreneuriat » (Prodije) sera implémenté dès cette année académique en RDC.

A noter que le projet Transforme va employer principalement les compétences congolaises recrutées sur la base des standards internationaux avec une implication des provinces bénéficiaires pour plus d’appropriation et de soutien aux entrepreneurs locaux.

La rédaction

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