Le PDG Maurice Tshikuya dialogue avec les étudiants et les incite à devenir des acteurs du développement

Le PDG de l’hôtel Gloria, l’ingénieur Maurice Tshikuya, a eu un bel échange enrichissant vendredi 15 septembre 2023 avec les étudiants de plusieurs établissements d’enseignement supérieur et universitaire de Mbujimayi. Objectif : les encourager à s’assumer comme véritable relève pour le développement du Kasaï de demain. La rencontre a eu lieu à l’hôtel Gloria à Mbujimayi.

Maurice Tshikuya résume le sens de son initiative : « De cette rencontre on peut retenir qu’il faut mettre sur pied un dialogue intergénérationnel, entre nous de la vieille classe et la nouvelle génération. Il ne faudrait pas qu’on disparaisse avec tout ce que nous avons comme expérience et expertise.

Il faut parler à la jeunesse pour la sensibiliser, parce que c’est à elle seule que reviendra l’avenir de notre province. Il faut responsabiliser cette jeunesse pour qu’elle soit le moteur du développement de la province, et que nous puissions avoir des repères. Une société sans repères, ce n’est pas normal. » En effet, le souci de Maurice Tshikuya est que les jeunes emboîtent le pas aux aînés qui ont réussi dans la vie, et deviennent des acteurs du développement de la province.

A la question de savoir : quel remède pour développer la province du Kasaï-Oriental ? L’ingénieur Tshikuya a répondu : « Il n’existe pas de remède miracle. Le seul remède c’est le travail ! » Et d’ajouter : « Commençons par les besoins primaires de la population. Rentrons à la terre ! Faisons de l’agriculture la priorité des priorités. Nous avons la terre, l’eau et le soleil. Qu’est-ce qui nous empêche d’entreprendre ? »

Servir sa province là où se prennent les grandes décisions

Au cours de cet échange avec les étudiants, le PDG Maurice Tshikuya, a expliqué pourquoi il s’est lancé en politique, et pourquoi il a choisi la députation nationale et non provinciale. Pour lui, son choix est motivé par le fait qu’il faut être là où se prennent les grandes décisions, et celles-ci ne se prennent qu’à Kinshasa. Il explique : « Selon notre Constitution, notre pays est un pays décentralisé. Mais dans la pratique, le fonctionnement de l’État reste fort centralisé. Il y a des choses qui se passent au niveau national et qui influent positivement ou négativement sur notre province.

Si vous n’avez pas de gens outillés là où il y a le centre de décisions, vous resterez toujours à ériger le mur de lamentations. Connaissant bien les rouages de l’État, j’ai pensé qu’il était nécessaire pour moi d’aller défendre les intérêts de ma province au niveau du centre de prise des décisions, parce que c’est là où il y a l’impulsion. »

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