Encore une marche de soutien aux FARDC organisée par la Nouvelle société civile à Mbujimayi

Pas un jour à Mbujimayi sans une marche de soutien au chef de l’Etat et aux Forces armées de la RDC. Celle de ce samedi 19 novembre 2022 a eu lieu à l’initiative de Rachel Kapinga, coordonnatrice de la Nouvelle société civile congolaise section du Kasaï-Oriental.

Objectif de la marche, dénoncer l’agression dont l’est de la RDC est victime de la part du Rwanda à travers le M23. Par la même occasion, dire haut et fort le soutrien de la Nouvelle société civile congolaise au président de la République, Félix Tshisekedi, mais aussi aux institutions établies et aux Forces armées de la RDC.

Marche de la Nouvelle société civile. Photo Investir au Kasaï.

Rassemblés place de la poste pour le départ de la marche, les membres et sympathisans de la Noiuvelle société civile auxquels se sont joints les confessions religieuses, les mouvements associatifs et les membres de certains partis politiques. ont emprunté l’avenue Inga, puis le boulevard Laurent-Désiré Kabila, jusqu’au gouvernorat de la province. Là-bas, leur mémo a été lu et remis entre les mains de la gouverneure intérimaire Julie Kalenga Kabongo.

Par cette descente dans la rue, les forces vives expriment ainsi leur soutien sans réserve au chef de l’Etat pour son engagement à défendre l’intégrité territoriale et à mettre fin à la guerre dans l’est du pays. Elles saluent la détermination des FARDC à mettre en déroute les forces négatives sur le sol congolais.

Marche de la Nouvelle société civile. Photo Investir au Kasaï.

La Nouvelle société civile congolaise section du Kasaï-Oriental a également dénoncé ce qu’elle appelle l’indifférence de la communauté internationale face à l’agression rwandaise dans l’est du pays. Elle a fait des recommandations au gouvernement congolais, entre autres :

  • Doter les FARDC de moyens suffisants pour accomplir leur mission ;
  • Revoir à la hausse le budget alloué à l’armée congolaise ;
  • Rompre les relations diplomatiques avec l’Ouganda en expulsant son ambassadeur en poste à Kinshasa.

Les jeunes du Kasaï-Oriental ont également été encouragés à se faire enrôler massivement dans l’armée pour combattre les groupes rebelles.

Constant K. Bayamba

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